Quelque chose pourrit dans mon royaume (2016)

Mise en scène Julie Berès

Collaboration artistique Karim Belkacem, Armel Veilhan

Assistante à la mise en scène Élise Boch

Dramaturgie Pablo Jakob

Conception lumière Albane AugnacsFanny Beauvais-MutzigÉmilie Fau

Régie lumière Roxane MirzaMonika Krzesniak

Conception son Nicolas HadotSimon Parsot

Régie son Claire MahieuxMartin Poncet

Conception costumes Clara BaillyMathilde Giraudeau

Assistant conception Arthur Haie

Régie costumes Sofia BencherifJuliette LesoudierFleur Peyfort

Coupe Bettina AmstutzNina AubanelIsabelle Fos-AndréOcéane GerumClaire GollentzLaurine PetitoCharlotte TorrèsChloé Vos

Réalisation Coline BavoisMargaux HaffnerPhilippine MarretAlice Verron

Habillage Magdalena Calloc’hPaul Trottet

Scénographie Marlène BerkanePauline Doublier

Construction Lucie AuclairRudy GardetGaspard GauthierMarianne JoffreIrène Vignaud, Juliette DesprogesÉlodie Quenouillère, Jordan Vincent

Régie plateau Manon AmorDanae Le GuennicBrendan Royer

Accessoiristes Lucie AuclairRudy GardetIrène Vignaud

 

Avec

Yvonne Amaranta Kun

La Reine Marguerite Ariane Berendt

Une tante d’Yvonne, une dame de la cour Marie Brugière

Le Roi Ignace, Innocent Tristan Cottin

Le Prince Philippe Léo Grange

Isabelle, une dame de la cour Léonie Kerckaert

Le Chambellan Lorenzo Nieddu

La mendiante, Valentin(e) Marion Pastor

Cyprien Gabriel Rouvière

Une tante d’Yvonne, une dame de la cour Chloé Sarrat

Cyrille Alexandre Servage

 

Merci à toutes les équipes administratives, techniques et pédagogiques de l’ENSATT

 

 

 

Pour accompagner la 75e promotion Ariane Mnouchkine, l’ENSATT (École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre, jadis connue sous le nom d’École de la Rue Blanche, aujourd’hui implantée à Lyon) a confié à Julie Berès la direction de l’Atelier-Spectacle, qui réunit les étudiants en fin de cursus. Créé dans ce contexte, Quelque chose pourrit dans mon royaume est une adaptation de la toute première pièce de Witold Gombrowicz, Yvonne princesse de Bourgogne, écrite en 1938, avant qu’Hitler et Staline ne de découpent la Pologne. Avec une lucidité ravageuse et une langue radicalement neuve, l’imaginaire de ce conte témoigne d’une jeunesse en prise avec un régime épuisé dans lequel elle ne peut plus se reconnaître. Julie Berès s’empare du texte pour en délivrer toutes ses dimensions sensibles, déplie le théâtre devant nous comme un château de cartes : traversée sensible où la pensée se fait chair, jeu de jaillissements où l’histoire se métamorphose en miroir de nous-mêmes, tout en libérant la possibilité d’en rire.

Amphithéâtre Léon Terzieff – Ensatt, Lyon du 29 février au 11 mars 2016