Petit Eyolf (2015)

Mise en scène Julie Berès

Traduction Alice Zeniter

Adaptation Julie Berès, Nicolas Richard, Alice Zeniter

Dramaturgie Olivia Barron

 

Avec, dans l’ordre d’apparition

Anne-Lise Heimburger, Gérard Watkins, Julie Pilod, Valentine Alaqui, Béatrice Burley, Sharif Andoura

 

Scénographie Julien Peissel assisté de Camille Riquier

Création lumières Kelig Le Bars assistée de Léo Grosperrin

Création sonore Stéphanie Gibert assistée de Guillaume Vesin

Chorégraphie Stéphanie Chêne

Costumes Aurore Thibout assistée de Florinda Donga

Arrangement & direction vocale Ariana Vafadari

Régie générale & régie plateau Léllia Chimento

Régie lumière  Marie-Gabrielle Mathieu

Régie plateau  Bruno Gallix, Arnaud Monnet

Régie son  Guillaume Vesin

 

Production déléguée L’Espace des arts – Scène nationale de Chalon-sur-Saône

Coproduction Cie Les Cambrioleurs – Comédie de Caen, centre dramatique national de Normandie – L’Espace des arts, scène nationale de Chalon-sur-Saône – Le Théâtre des Célestins à Lyon – Le Parvis, scène nationale de Tarbes – Le Théâtre Gérard Philipe, Champigny – Le Grand Logis, scène conventionnée à Bruz – Le Théâtre du Pays de Morlaix

Avec le soutien du T2G-CDN de Gennevilliers et de l’Établissement Public du Parc et de la Grande Halle de la Villette

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National. Ce texte a reçu l’aide du Centre National du Théâtre

 

Écrite en 1894, Petit Eyolf est peut-être la pièce la plus bouleversante de noirceur d’Henrik Ibsen. Eyolf est un petit garçon de 11 ans, paralysé d’une jambe suite à une chute alors qu’il était bébé. Après la visite d’une mystérieuse Dame aux rats, on le retrouve noyé dans le fjord tout proche. La mort de l’enfant : désastre suprême qui explose toutes les béances intimes et familiales. Dans une nouvelle traduction confiée à la romancière Alice Zeniter afin de « rendre contemporain ce texte truffé de non-dits », et dans une scénographie où la chambre d’Eyolf, transformée en cube de verre, devient espace mental, matrice de l’inquiétante étrangeté qui ronge le réel, Julie Berès compose un univers sonore et visuel où se forment des visions qui transposent l’inconscient des personnages. « Faire théâtre », comme y excelle Julie Berès, c’est alors faire émerger l’inconscient tapi en chacun, montrer la réversibilité des apparences, l’instabilité des masques, le grouillement des souvenirs enfouis sous les surfaces.

Comédie de Caen, centre dramatique national de Normandie du 19 au 23 janvier 2014

Théâtre de la Ville-Paris (Théâtre des Abbesses) du 4 au 15 février 2015

Centre dramatique national de Haute-Normandie Petit-Quevilly Mont-Saint-Aignan les 18 et 19 février 2015

Grand Logis-Bruz les 26 et 27 février 2015

Théâtre du Pays de Morlaix le 5 mars 2015

Comédie de Valence, centre dramatique national les 11 et 12 mars 2015

Théâtre des Célestins-Lyon du 17 au 21 mars 2015

L’Espace des arts, scène nationale de Chalon-sur-Saône les 24 et 25 mars 2015

Le Parvis, scène nationale de Tarbes les 31 mars et 1er avril 2015

Théâtre Gérard Philipe-Champigny le 10 avril 2015

Théâtre de la Madeleine-Troyes le 23 avril 2015

Transversales-Verdun le 28 avril 2015

Théâtre Jean Lurçat, scène nationale d’Aubusson le 12 mai 2015

Théâtre National Bordeaux Aquitaine, centre dramatique national du 19 au 22 mai 2015

Le Granit, scène nationale de Belfort le 2 juin 2015

«  Du drame sombre et cauchemardesque d’Henrik Ibsen Petit Eyolf, Julie Berès tire un spectacle hallucinatoire. […] A cette sombre histoire d’Ibsen, Julie Berès donne vie en mêlant adroitement l’atonie d’une existence bourgeoise privée de tout horizon, émotionnel et sensible, à son contrechamp dévastateur : l’influence grandissante de visions chatoyantes, cauchemardesques, dont Freud allait bientôt s’inspirer pour élaborer sa théorie psychanalytique. »

Les Inrockuptibles, 25 février 2015

« Avec une distribution haut de gamme et une scénographie étourdissante, cette version est un vrai choc théâtral. (…) La mise en scène de Julie Berès est un petit bijou. »

Sceneweb, Stéphane Capron, 14 février 2015

« Cette histoire pourrait ressembler à une parabole religieuse prônant en creux l’amour filial et dénonçant l’égoïsme humain. Mais sous la plume d’Ibsen, et dans l’intelligente mise en scène de Julie Berès, elle prend plutôt la dimension vertigineuse d’un « super cas » freudien. »

Coup de théâtre, Blog du Monde, Judith Sibony, 11 février 2015